Contribuer à l'intégration de l'animal de compagnie dans notre société

L'animal de compagnie fait partie intégrante de notre paysage urbain que cela plaise ou non et le chien, meilleur ami de l'homme depuis l'antiquité en est le plus parfait exemple.
Vivre avec cette présence au quotidien n'implique pas d'en supporter les nuisances pour la communauté, l'animal ne choisit pas le lieu où il fait ses besoins mais où il est incité à le faire.
Qui n'a jamais dû slalomer sur un trottoir afin d'éviter les plots de déjections canines laissées par des maîtres peu scrupuleux du respect d'autrui ?

C'est une difficulté de plus pour les personnes âgées, les mamans accompagnées d'enfants en poussette ou non et les invalides.

La "crotte de chien" est la hantise des personnes à mobilité réduite, c'est le deuxième problème qu'ils évoquent juste après l'accessibilité aux transports et services publics.

Nous avons essayé d'attirer l'attention de l'équipe majoritaire sur ce problème à maintes reprises lors des réunions de la commission "patrimoine, travaux et environnement", et par question orale mardi soir lors du dernier conseil municipal.

Nous avons proposé de mettre en place plusieurs sites d'approvisionnement en sacs de propreté clairement identifiés par un pictogramme sur la commune (présentoirs, dépositaires) pour que les amis des animaux ne soient pas obligés d'aller systématiquement en mairie. Un plan signalétique pourrait être distribué aux Longevillois et affiché en plusieurs endroits sur la commune.
Faut-il rappeler encore une fois la situation géographique de la commune scindée en deux quartiers distincts...
Enfin en cas d'actes inciviques constatés malgré l'application de ces nouvelles mesures préventives, le recours à la sanction deviendrait nécessaire comme dans beaucoup de villes Françaises (Paris, Toulouse, Strasbourg, etc et Metz maintenant).

Voici les réponses apportées officiellement lors du dernier Conseil Municipal par M. Hazemann, premier adjoint:

"Ce phénomène n'est ni nouveau, ni propre à Longeville, seule une prise de conscience de nos concitoyens permettra de résoudre le problème...

La mairie a contacté les collectivités qui ont essayé la sensibilisation des propriétaires de chiens:

-les distributeurs de sacs de propreté sont vandalisés, dépouillés

-les canisettes sont une solution pire que le mal car les enfants qui échappent à la vigilence de leurs parents en font leur terrain de jeu

-la motocrotte n'est pas envisageable à l'échelle communale ( à quoi sert la CA2M alors ? De plus les contrevenants subventionneraient eux-même le coût de l'entretien avec les amendes versées.) 

-la Loi est impossible à appliquer car les indélicats nient être les propriétaires du chien qui se soulage sur la voie publique avec leur complicité, ils refusent de décliner leur identité... ( Pour information, le tatouage obligatoire des animaux domestiques permet d'identifier le propriétaire de l'animal au même titre qu'une plaque d'immatriculation automobile, la maréchaussée est nettement moins laxiste et naïve avec les conducteurs...)

En conséquence, les canipoches sont disponibles uniquement en mairie ainsi que la plaquette qui rappelle le citoyen à ses devoirs comme le fait l'agent municipal dixit M. Hazemann.
Nous sommes impuissants mais pas inactifs, si vous avez des solutions, elles sont les bienvenues."

Nos dirigeants oublient qu'ils sont obligés de garantir la salubrité publique sur le territoire de la commune, la mairie pourrait voir sa responsabilité engagée s'il était démontré que la commune n'a pas procédé à un entretien normal de la voie publique en cas de chute entrainant dommages corporels ou autres d'une personne longevilloise ou non, cette judiciarisation potentielle ne doit pas être prise à la légère surtout que les voisins messins fréquenteront de plus en plus les communes avoisinantes plus permissives.

Maintenant si l 'esprit civique en France est aux abonnés absents, l'individualisme primant sur l'esprit communautaire, il ne restera plus qu'une solution à l'éveil des consciences, la honte...

Parfaitement, la honte pour chacun d'habiter une commune ou ville arborant fièrement ce panneau:

E.H